les cdc

les hlm c'est un peu la marque de fabrique des chiens de chasse. quand on y pense, on ne peut que se souvenir des immeubles tout gris, un peu effondrés sur eux-même. on y voit la misère, la débrouille, c'est la galère tous les jours dans ces habitations froides, souvent collées les unes aux autres. l'électricité et l'eau (chaude ou non) sont courantes, mais il arrive qu'elles se fassent la malle. dans ces cas-là, elles mettent du temps à revenir, parce que les petits hlm des cdc, on s'en occupe pas en premier, jamais en premier.

les usines de cdc, c'était toute une histoire avant que la robotique et les nouvelles technologies ne prennent le dessus. les normes sanitaires n'étaient clairement pas respectées, les ouvriers travaillaient beaucoup trop longtemps, et finalement les usines ont fini par être toutes abandonnées, les unes après les autres. maintenant elles servent de toile pour les amateurs de street art.

les souterrains tiennent plus du lieu historique qu'autre chose, depuis la guerre civile. les shintoïstes avaient pour habitude de se retrouver dans ces tunnels enfouis six pieds sous terre pour se protéger. on y trouve des vestiges, parfois. des souvenirs. des morceaux de vies jamais récupérés. désormais, tout le monde peut y pénétrer, souvent des amateurs d'urbex. attention à ne pas se perdre, néanmoins. il n'existe aucune carte des souterrains, le lieu est encore méconnu du grand public.

une église catholique en plein milieu des souterrains. polaris n'a pas fini de vous surprendre. cette église, dirigée par cyan lurantis, est cachée au fin fond des souterrains. cyan sera ravi d'accueillir dans la maison du seigneur tous ceux qui n'ont nulle part où aller ou qui ont besoin d'un logement, comme des sans abris ou des immigrants. ou même d'autres, tout le monde peut venir s'y réfugier. mais il faut d'abord la trouver, cette église. des plans des souterrains sont donnés par les fidèles de l'église aux nouveaux venus, la rumeur raconte que c'est cyan qui les confectionne lui-même.

certainement pas l'endroit le plus accueillant, le plus chaleureux ou le plus isolé mais c'est un refuge comme un autre. c'est assez difficile d'accès mais plusieurs sans-le-sou s'y sont retrouvés pour former une petite communauté soudée. c'est aussi un des accès pour l'église clandestine.

bien trop visités par des petits curieux depuis que le film ça est sorti en salle, les égouts sont attenants aux souterrains qui parcourent la ville de part en part. ici aussi, des affaires sont faites, des contrats un peu sombres sont conclus, tous les jours des silhouettes sombres traversent les égouts. on y trouve des clochards, des sans-le-sou qui s'y sont réfugiés. bien sûr, les égouts restent des égouts : ça pue.

ce mini-market où les locaux se rendent régulièrement est l'endroit le plus braqué du pays. l'année dernière, le gérant a souligné qu'ils avaient battu un nouveau record avec pas moins de 58 braquage dans l'année. interrogé, il révèle que ce sont souvent des enfants du quartier que son caissier principal commence à bien connaître. mais la police ne fait rien, alors il faut faire avec.

l'aquila, l'aigle, est le plus grand casino de polaris. c'est un des seuls endroit assez sûr des cdc tout simplement parce qu'il est très bien surveillé par la pègre qui le prend comme qg. du coup, chaque personne qui y entre est supposé être un client - du commerce légal ou des autres - et de ce fait il sera assez bien traité.

l'étoile céleste est un petit restaurant coréen et japonais qui, s'il ne paie pas de mine, est quand même le meilleur restaurant de polaris, on ne va pas se mentir. il faut dire que le chef et propriétaire du restaurant a la cuisine dans le sang, c'est sa Passion quoi. malgré son service de livraison un peu bancal et son emplacement en plein milieu des cdc, on ne peut jamais être déçu par un repas à l'étoile céleste.

il s'agit d'un sexshop comme on en trouve plusieurs du côté des cdc. il est livré avec toute sa panoplie de sexshop classique, les rideaux bariolés, la devanture plutôt claire, les néons, les quantités effrayantes de vieux films douteux, les cabines pour s'amuser et les jouets. un vrai de vrai en somme.

une boite de nuit un peu glauque des cdc où les jeunes de la ville aiment bien se retrouver, elle n'a rien à voir avec les boites chics qu'on trouve aux clématis ou à l'octant, ici n'importe qui peut rentrer et peut rentrer avec n'importe quoi. c'est facile de s'y procurer n'importe quoi en matière de drogues ou d'armes.

avec ses airs de petite boutique de souvenirs toute sympathique et minuscule, le lucky cat pourrait être accueillant. sauf que voilà, c'est la couverture principale d'une petite branche de la mafia - surtout chinoise, cette branche - qui gère le trafic humain et la prostitution.

Cabaret où toute la population douteuse des CDC se rejoint, on ne s'y sent jamais bien en sécurité. Tenu par des personnes tout aussi douteuses que sa clientèle, l'intérieur reste cependant bien entretenu, même s'il manque de places pour regarder le "show" qui n'en est pas réellement un. à la limite du club de strip-tease, l'oovo reste un lieu inspirant le sexe, aux lumières rouges et violettes éclairent des corps partiellement dénudés ondulant sur la scène, au centre de la pièce.